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J'aime me plaindre.

28 avril 2012

Apparement, elle a fini par se mettre à parler...

Apparement, elle a fini par se mettre à parler...

finistonassiette.wordpress.com

 

 

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14 octobre 2011

Tout n'est qu'une histoire de volonté, biensur!

"Ce n'est pas pour cela que vous savez ce que c'est que la maladie mentale. C'est une maladie épouvantable! C'est vivre dans une épaisse mélasse faite de l'extérieur et de l'intérieur, du vif et du mort, du strident et du sourd, du léger et du lourd, de l'ici et du là-bas, de l'étouffant et de l'impalpable. C'est être livré à la chose horrifiante, changeant sans cesse, soudée au malade, fascinante, qui tiraille, qui coupe, qui additionne, qui pèse, qui traîne, qui ne laisse jamais en repos, qui occupe tout l'espace et tout le temps, qui fait peur, qui fait suer, qui paralyse, qui fait fuir, qui est l'incompréhensible et la vide! Mais un vide plein, un vide compact! Est-ce que vous comprenez ce que je veux dire seulement, espèce de pauvre con?"

Les mots pour le dire, Marie Cardinal

 

Vous avez sûrement déjà eu des crampes d'estomac après avoir mangé un produit pas frais?

Vous avez déjà passé de longs moments de solitude aux toilettes, victime d'une gastro?

Vous avez déjà été fatigué au point d'avoir les larmes aux yeux?

Vous avez déjà ressentit un stress qui faisait palpiter votre coeur et qui vous nouait l'estomac?

Vous avez déjà passé une nuit à vous poser des milliers de questions et à regarder l'heure qui ne passe pas?

Vous avez déjà eu une chanson horrible dans la tête, impossible à oublier?

Vous avez déjà eu l'impression d'avoir déçu?

Vous avez déjà eu peur de monter sur la balance?

Vous avez déjà eu du mal à vous concentrer?

Vous avez déjà eu envie d'abandonner?

Vous avez déjà tout mis en oeuvre pour rendre quelque chose de parfait?

Vous avez déjà eu peur de vous retrouver seul?

Vous avez déjà eu le besoin de mentir?

Vous avez déjà eu l'impression de ne rien comprendre?

...

C'est désagréable non? Imaginez simplement ressentir tout ça, en même temps, et tous les jours.

Il parait qu'on en guérit, mais il n'y a pas de traitement, pas de certitude dans le temps, pas de remède, simplement l'espoir.

7 octobre 2011

where's the end?

J’ai souvent essayé d’en parler, cherchant par ou commencer… J’ai repoussé autant que possible le moment de partager « ça ». Pourtant j’étais persuadée que l’écrire ne pourrait que m’aider et qu’exprimer ce qui me ronge chaque jour un peu plus pourrait peut-être me libérer. Peut-être même faire du bien à quelqu’un… J’ai eu peur des regards, j’ai eu peur des clichés mais j’ai surtout eu peur de n’exister plus que par « ça ». Le problème quand on se livre, c’est qu’on nous attribue directement une image et que celle-ci vous colle à la peau pour de bon. Mais j’ai surtout eu peur qu’on ne comprenne pas… Moi-même, je ne comprends plus.

J’ai donc cherché un début, en vain. Tournant mes phrases et mes paragraphes dans tous les sens, cherchant un moment précis qui pourrait dire que maintenant je vais parler de tout. Finalement je n’y suis pas arrivée et je me suis résignée.

Puis j’ai entendu cette phrase : « Il semblerait que nous soyons préposées à cette malade, que ça germe en nous depuis toujours et qui se développe suite à un traumatisme ou des évènements spécifiques. Il n’y a pas vraiment de début, mais surtout : il n’y a pas de fin. On peut s’en sortir mais on reste malade à vie. Ce qu’il faut c’est trouvé la volonté de surpasser « ça » et de l’enfouir en soi aussi profond que possible »

Je n’en ai jamais vraiment douté : ça n’a jamais eu de véritable début, ça n’aura jamais vraiment de fin. Le but c’est de reprendre le dessus et de ne pas descendre plus bas. Et aujourd’hui je prends conscience que c’est une question de survie…

 

 

«C’est un peu comme un plongeur qui cherchera toujours à descendre plus bas jusqu’à atteindre la limite. Jusqu’à quelle profondeur peut-il descendre ? Combien de temps peut-il tenir ? Le problème c’est qu’il ne pourra pas connaitre sa limite sans y laisser la vie. S’il remonte, il replongera et encore plus bas… C’est un appétit insatiable mais un besoin vital. Ne pas savoir « jusqu’ou »  le ronge d’un sentiment d’incomplétude.

Ce qu’il faut c’est apprendre à vivre en oubliant cette envie vorace qui me hante l’esprit à longueur de journée. Et vous croyez vraiment que c’est en fabricant des boîtes en carton que je vais y arriver ? » 

- Sortie d'hopital n°3 -

 

22 août 2010

Lapsus temporel



ÉTREINTES 100_0725




«
Peinture et poésie
se font comme on fait l’amour;
un échange de sang,
une étreinte totale,
sans aucune prudence,
sans nulle protection. »

Joan Mirò

30 juillet 2010

" Il parait que vous écrivez un livre? - Oui

Copie_de_100_1570


" Il parait que vous écrivez un livre?

- Oui

- Quel genre de livre?

- Un roman de silences. Inspirés par un démon sans conscience, un serpent et quelques volatiles.
  On pourrait aussi dire Un roman diététique, qui fait perdre du poids. "




Je voudrais qu'on me serve un verre de vin. Et que le monde se taise.
Allume moi ma cigarette et je t'en dirais plus.



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15 juin 2010

J'casse (presque) tout

100_0691Allez savoir pourquoi, j'ai eu l'envie soudaine de repeindre ma chambre en blanc.
L'ennui c'est qu'après avoir enlevé près de la totalité de la tapisserie, j'ai bloqué...

"M'man j'ai un problème. J'arrive pas à enlever la partie peinte. D'un côté j'en veux plus, mais d'un autre côté j'aime plutôt bien. Ca m'embête donc de l'arracher..."

Maman, toujours la réponse qu'on veut pas:
" Bah tu arraches et tu refais mieux après."

Fait chier.

6 juin 2010

Il aurait du pleuvoir.

Belgium is losing its most beautiful woman.


Barbecue dans le jardin familial. Putain de beau temps.
J'avais beau m'en gaver, la salade de patates n'avait pas le même goût.
C'est pas les cuisses de poulet qu'elle aimait, c'était les ailes.
Et le lard grillé il est ou? Et les poivrons sur les brochettes?
Le vin blanc?
Manquait même la moutarde...
Pis pourquoi y'avait pas d'Esquimo dans le congelo?
Et le gâteau marbré tout moelleux qui se découpait en lamelles?

Hé oh, on jouait au foot nous, pas au ping pong ! On était pas des tapettes!
Y'a même plus de nains de jardin. Heureusement qu'il reste Bambi au fond, près du grillage. Ca fait longtemps qu'il a pas pris son bain avec blanche neige...
De toute façon y'a même plus de fleurs a arroser. J'suis sûre que l'arrosoir vert a disparu...

Elle a les cheveux blancs. Si elle savait, qu'est-ce qu'elle rigolerait...Ou elle se fâcherait !
Mais elle rigolerait, c'est sûr.
Et elle me dirait de manger. Et je me resservirai, pour lui faire plaisir. Et parce que ce serait bon.

Elle m'a manqué aujourd'hui.
Et on m'a engueulé pour ça.

Alors ouais, l'orage c'était sûrement ma faute.

22 avril 2010

Sortie sans chaussette

fantome

 

Souffrir en talons je veux bien. Les talons c’est sexy. Mais bordel, quelle idée de s’écorcher les pieds dans des ballerines. J’ai peur à la vue de mes orteils, ils sont tout rouge…

Bref, avec ça j’ai pas eu le courage d’aller jusqu’au centre ville pour échanger ma robe cochon.

8h – 16h de fac, j’ai failli passer plus de temps sur le campus en une journée que sur toute l’année, haha !

Mais, ce fut productif. Il le faut, maintenant que je risque fortement de rester coincée au Patio encore une année, j’ai la pressiiiion pour les exams …

 

J’ai un nœud à la gorge. Ca fait bien une semaine. J’ai du mal à parler, j’suis de mauvaise humeur, j’me fais discrète.

J’ai une mine de cadavre, j’ai des cernes tellement creuses que j’ai peur de me réveiller avec des trous sous les yeux. Heureusement que mon sale caractère d’empotée prend les commandes ! Hé j’peux pas trop râler, j’suis responsable du bordel actuel.

N’empêche, je respire de plus en plus mal avec ce nœud (en général on a une boule dans la gorge, mais non, moi j'suis nouée !). Manque de bol, on s’est amusé à me le serrer un peu plus hier. Toute stressée avant de visiter cette école qui semblait parfaite, j’ressors les yeux brûlants, le moral à plat. Déjà en arrivant devant le minuscule bâtiment, la minuscule porte d’entrée, l’escalier trop étroit, le hall trop sombre ou il fait beaucoup trop chaud… premier sentiment de déception. J’attends. Je regarde les affiches aux murs, les photos du « gala »… Je vois un peu le profil des étudiants… On est loin du libertisme universitaire.

J’ai envie de partir en courant ! Mais ça, c’est surement le stress. Pas de panique, Monique !

Bref, on passe la visite des locaux absolument inutile, la conférence était géniale. Je me suis gourée de ville, voir de formation, mais au moins, je sais ce que je ne veux pas faire. C’est un progrès non ?

N’empêche que j’avais l’air bien maline, à réaliser sur le coup que ma formation ne se faisait que sur Paris… Oh, le meilleur (là je me suis sentie vraiment loin) du discours, dès le début : « J’espère qu’il n’y a pas de futur journaliste en herbe parmi vous ! Non ? Parce que sinon, vous vous êtes complètement trompé d’endroit. Il y a des écoles pour le journalisme ! »

Là j’aurai aimé pouvoir m’enfoncer dans ma chaise.

Bref, j’ai quitté l’endroit rapidement. J’ai pris la carte de la nana, « au cas où » et j’appellerai peut-être Paris.

J’ai trimballé une sorte de désespoir jusqu’au Halles qui m’a poussé à acheter une robe rose. J’ai hésité avec la rayée marine. J’ai pris la rose. Rose c’est gai. Et ça change du rayé marine.

J’aurai mieux fait de prendre marine.

C’est dingue, cette incapacité à prendre des choix. Je pense que ça me tuera.

Ouai, je pense bien.

 

Heureusement, ça m’empêche pas de danser.

Rodrigo y Gabriella.

Bordel, heureusement qu’ils étaient dans mes oreilles hier soir !

28 mars 2010

Et sinon tu veux faire quoi plus tard ?


 

 

100_1133Baah, j’aimerai bien avoir un restaurant et cuisiner comme un grand chef. Me lever tôt le matin pour aller chercher mes produits, jouer avec les goûts les textures, apprendre à connaître les épices, les herbes, les arômes. Inventer des sauces à rendre fou les palets les plus secs. Voir les yeux des clients éblouis devant leur assiette, les voir déguster délicatement le fruit de mon travail et les regarder rentrer chez eux, l’estomac pleins, l’esprit décontracté par un bon vin que j’aurai su leur conseiller et satisfait de leur soirée.

Mais j’aimerai encore mieux connaître les secrets des plus grands vins, pouvoir identifier les bouteilles de grand crus, me délecter des meilleurs vins du monde. Parce que j’aime le vin comme les femmes aiment le chocolat. J’aime l’état dans lequel il me met, j’aime son odeur, sa texture et sa couleur mais surtout son goût particulier qui reste sur la langue. J’aime me retrouver devant le rayon, perdue devant toutes ses bouteilles de rouges qui pourraient accompagner un bon repas de soirée.

L’ennui c’est que j’aimerai aussi bien devenir journaliste, parce que, avant tout, ce que je fais encore mieux que m’enivrer de vin, c’est gratter ma plume magique sur une feuille blanche. Et j’aime le ton des articles de presses, leur brièveté, leurs sous-entendus, la réflexion et la précision qu’ils exigent pour être apprécier. J’aime jouer avec les mots, leur trouver la place idéale au milieu de tous leurs semblables, choisir les plus appropriés à chaque idées à traduire…

Et dans tout ça, j’en oublie mon amour des couleurs, du beau, de l’art et de la musique. Je voudrai devenir critique de cinéma, ou journaliste pour un grand magazine musicale, libraire pour passer mes journées à sentir l’odeur des livres, bibliothécaire pour tourner les pages des vieux manuscrits à volonté, disquaire pour écouter des vieux CDs de jazz, de blues, de rock, de funk, de tout et n’importe quoi en boucle, scénariste pour voir toutes les tragédies et les beautés de mon subconscient, projetées sur un écran géant devant des spectateurs décalés et leur couper le souffle… Et pis j’aimerai éditer des livres parce qu’il y a trop de pages et de pages oubliées qui méritent surement d’être imprimées sur papier.

J’veux faire tout plein de choses, trop de choses, parce que j’aime trop de chose.

Et aujourd’hui ? J’apprends l’anglais et l’allemand encore moins bien que quand j’avais 10 ans et je vends des hamburgers chez MacDonald’s.

On va dire que je m’en sors pas trop (trop) mal, non ?

 

13 février 2010

GNIEEH ?!?

"HAHA ! Le jour où on pourra trouver un lisseur chez moi, c'est que y'aura un sérieux problème  "

...coup_lapin_stratagemes_plus_fous_finir_296845



... ...




=/


L'heure est grave.

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  • De nos jours, ça va ou ça va pas, tout le monde doit le savoir. Et toi, visiblement, ça t'intéresse ! Je te préviens quand même, ma schizophrénie fait faire des bons à mon humeur, et parfois ça peut donner la nausée.
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